Pourquoi cette proie reste-t-elle si longtemps avec son bourreau ?
Quelque soit le domaine de vie concerné, quelque chose l’empêche de partir.
Dans le domaine parental, on ne divorce pas d’un parent, pire une certaine loyauté nous pousse à accepter ce type de relation de pouvoir. Certaines croyances du style : « tu honoreras ton père et ta mère » . Si la famille représente une de nos valeurs fondamentales voire prioritaire, çà va être difficile de quitter le clan familial.
Au niveau professionnel, il est aussi difficile de fuir ce chef ou cette collègue manipulateur(trice) sans avoir trouvé au préalable un autre job surtout si on vit seul ou si on est à la tête d’une famille mono parentale
Dans le domaine sentimental, une vieille croyance dit que l’amour fait souffrir, que c’est normal qu’il y ait des hauts et des bas !! Si on est marié, c’est pour le meilleur et pour le pire. Comme notre proie doute beaucoup, elle ira même jusqu’à penser que sa vie n’est pas si mal que çà et qu’il y a pire..
De plus, la souffrance qui dure parfois depuis des années voire des décennies est devenue une habitude pour le cerveau, car c’est du connu, çà le rassure en d’autres termes c’est notre zone de confort aussi absurde que cela puisse paraître.

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Quels sont les états de la proie qui ne lui permettent pas de quitter l’emprise ?
L’usure psychologique et la perte d’identité
- Elle est épuisée, elle a perdu toute son énergie à force de satisfaire uniquement les besoins de son bourreau et de chercher des solutions. Elle doute aussi en permanence, elle passe des nuits blanches à ressasser pensant trouver une solution pour que çà s’arrange.
- A force d’être dévalorisée, dénigrée par des mots blessants ou sous couvert de l’humour, à force de servir de bouc émissaire, elle est devenue une marionnette au bon service, une poubelle psychologique, un déchet, une épave. Elle a perdu toute estime de soi, elle ne s’aime plus, se considère comme une incapable sans cesse en train de se comparer aux autres, en résumé elle n’a plus aucune confiance en soi. Pire, parfois elle ne s’est plus qui elle est, elle ne se reconnaît plus.
- Comme elle se remet sans cesse en question, elle finira par penser que les autres ont raison et que c’est elle qui ne va pas bien et qui est en train de perdre la tête.
- Elle déprime, elle ressasse, elle tourne en boucle, elle n’a plus la capacité à prendre de la hauteur, de la distance face à sa situation. Il lui est impossible de prendre de bonnes décisions en cohérence avec ses valeurs car elle ne sait plus qui elle est ! Elle est dans le flou, dans le brouillard permanent.
Les peurs qui paralysent
- Toutes ses peurs ont été détectées et réactivées par le loup. Elle est devenue limite phobique car elle a peur de tout. Elle ne peut plus rien entreprendre seule, il lui faut l’aval de son bourreau.
- Il lui est devenu très difficile de partir de se lancer dans l’inconnu qui fait peur, le cerveau a horreur de la nouveauté. Elle est aussi isolée, alors elle ne peut pas demander d’aide. Ainsi, elle préfère décider de rester dans cette routine sécurisante, dans cette situation inconfortable mais oh combien confortable et à la fois rassurante pour son cerveau.
- Comme dans le syndrome de Stockhom, notre proie ira même jusqu’à prendre la défense de son bourreau et lui trouver des excuses et les personnes vers qui elle s’est tournée ne la comprennent plus.
- Elle a peur de la solitude et ce loup lui a bien fait comprendre que sans lui, elle n’est RIEN. Il est donc préférable de rester à ses côtés car il inspire la sécurité par moment.
- Elle n’a pas le soutien de la part de son entourage qui ne la comprend pas ! elle fait des allers retours, elle le quitte, revient vers lui ! et n’oublions pas que les proches souvent ne connaissent que la belle facette de ce loup, le gendre idéal, le papa exemplaire… Et lorsqu’elle commence à décrire l’envers du décor, quasiment personne ne la croit.

La dépendance affective et matérielle
- Elle subi de la violence économique, financière. Son loup lui aura démontré qu’il est préférable de rester à la maison pour les enfants ou gérer tout ce que lui n’a pas le temps de faire même si à chaque fois elle a des reproches. Si par chance elle a gardé son emploi, ton son salaire contribuera à honorer les dépenses du foyer. Par conséquent, quand le moment est venu de boucler ses valises, elle est sans le SOU.
- Elle subit des douches écossaises en permanence car son loup souffle le chaud et le froid en permanence. Il sait redevenir agneau et quand elle décidera de partir, c’est avec la larme à l’œil qu’il la regardera. Comme il sait qu’elle a le don de l’empathie et de la bienveillance et une culpabilité omniprésente, il sait qu’elle va succomber à sa petite scène de théâtre. Il ira jusqu’à se mettre à genou, lui demander pardon et après quoi il ira lui décrocher la lune en lui répétant qu’elle est la femme, l’homme de sa vie et quand sans elle (lui), il n’est plus rien.
- Elle n’a plus aucune estime de soi, elle a besoin d’entendre ses belles promesses, ainsi, elle boira ses belles paroles valorisantes telle une assoiffée en manque d’amour. C’est tellement valorisant qu’elle en oublie tout le reste et repart pour une énième fois. Elle a un être exceptionnel, elle a beaucoup de chance de l’avoir. Les autres ont raison, c’est elle qui ne va pas bien, elle devrait consulter et c’est ce qu’elle va faire. La voici donc anesthésiée une nouvelle fois oubliant les bonnes raisons de son départ et sa douleur.
- Elle est dans la dépendance affective et/ou amoureuse, ce shoot de bonheur éphémère va lui permettre de recharger ses batteries temporairement pour pouvoir supporter un peu plus tard le retour du loup.
- C’est un enfant symptôme, c’est le souffre-douleur de la famille dans laquelle elle vivait. Elle n’a connu aucun autre traitement que la douleur et la souffrance depuis son enfance donc c’est une habitude pour son cerveau, au fond d’elle, elle est persuadée que le bonheur n’est pas fait pour elle, pire qu’elle ne le mérite pas ! Peut être que même en vivant cette relation toxique, elle s’auto punit inconsciemment de quelque chose dont elle se croit coupable.
En conclusion, il est très difficile de quitter ce type d’emprise pour toutes ces raisons.
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Pourquoi est-il si difficile de quitter une relation d’emprise ?“
Plusieurs éléments entrent en ligne de compte selon votre thérapeute en relation d'aide :
1. Certaines croyances peuvent nous retenir comme :
Parental
On ne divorce pas d’un parent, pire une certaine loyauté nous pousse à accepter ce type de relation de pouvoir. Certaines croyances du style : « Tu honoreras ton père et ta mère ». Si la famille représente une de nos valeurs fondamentales voire prioritaire, il nous sera très difficile de quitter le noyau familial.
Sentimental
Une vieille croyance dit que l’amour fait souffrir, que c’est normal qu’il y ait des hauts et des bas !! Et si on est marié, « c’est pour le meilleur et pour le pire ». On ira même jusqu’à penser que notre vie n’est pas si mal que çà et qu’il y a pire..
Professionnel
Il est aussi difficile de fuir ce chef ou cette collègue manipulateur(trice) car ce n’est pas bien de quitter son emploi simplement parce qu’on a un ou une collègue compliqué(e ) voire un supérieur.
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2. L’usure psychologique et la perte de confiance
Une fatigue mentale profonde
- La personne qui vit dans cette relation est épuisée. Elle a perdu toute son énergie à force de satisfaire uniquement les besoins de son bourreau et de chercher des solutions. Elle doute aussi en permanence, elle passe des nuits blanches à ressasser pensant trouver une solution pour que çà s’arrange.
- Toutes ses peurs ont été détectées et réactivées par celui ou celle qui exerce le pouvoir. Elle est devenue limite phobique car elle a peur de tout. Elle ne peut plus rien entreprendre seule, il lui faut l’aval de celui qui détient les commandes de la relation.
La solitude et ses conséquences
- Il lui est devenu très difficile de fuir cette situation car se lancer dans l’inconnu lui fait peur. Le cerveau a horreur de la nouveauté surtout quand l’estime de soi est au ras des pâquerettes. Le cerveau cherche à nous maintenir dans notre zone de confort même si cela est douloureux.
- Il est donc préférable de rester dans cette routine sécurisante, dans cette situation inconfortable mais oh combien confortable et à la fois rassurante pour le cerveau surtout quand la confiance en soi est quasiment absente.
- La peur de la solitude est aussi un grand frein au départ. Sans son bourreau on comprend qu’on n’est RIEN à force de l’avoir entendu dire. Du coup, Il est donc préférable de rester à ses côtés car il inspire la sécurité par moment.
- De plus il est devenu difficile de trouver du réconfort auprès de ses proches car ils ne nous croient plus d’autant plus qu’ils ne perçoivent que le bon côté de ce loup, un mari idéal, une femme idéale, un père, une mère exemplaire.

La perte de repères et la manipulation affective
Comme on se remet sans cesse en question, on finit par penser que les autres ont raison et on peut même penser qu’on est en train de perdre la tête.
- Poser ses limites et s’affirmer n’est plus possible quand on ne se respecte plus.
- En déprimant, en ressassant, en tournant en boucle, on n’a plus la capacité à prendre de la hauteur, de la distance face à sa situation. On manque de discernement. Il nous devient alors impossible de prendre de bonnes décisions en cohérence avec nos valeurs ! On est dans le flou, le brouillard permanent. On arrive à ne plus savoir qui on est car on ne se reconnait plus !
- Le fait de subir des douches écossaises en permanence car le bourreau généralement souffle le chaud et le froid en permanence. Il sait redevenir agneau et quand il sent sa proie lui échappe et c’est avec la larme à l’œil qu’il la regardera. Comme il sait qu’elle a le don de l’empathie et de la bienveillance et une culpabilité omniprésente, il sait qu’elle va succomber à sa petite scène de théâtre. Il ira jusqu’à se mettre à genou, lui demander pardon et après quoi il ira lui décrocher la lune en lui répétant qu’elle est la femme, l’homme de sa vie et que sans elle (lui), il n’est plus rien. C’est aussi le collègue exceptionnel, l’associé idéal…
- Par manque d’estime de soi, la personne a besoin d’entendre de belles promesses, ainsi, elle boira les belles paroles valorisantes telle une assoiffée en manque d’amour. C’est tellement valorisant qu’elle en oublie tout le reste et repart pour une énième fois. Elle a un être exceptionnel à ses côtés, elle a beaucoup de chance de l’avoir. Les autres ont raison, c’est elle qui ne va pas bien, elle devrait consulter et c’est ce qu’elle va faire. La voici donc anesthésiée une nouvelle fois oubliant les bonnes raisons de son départ et sa douleur.
3. La dépendance affective et matérielle
Comme elle se trouve dans la dépendance affective et/ou amoureuse, ce shoot de bonheur éphémère va lui permettre de recharger ses batteries temporairement pour pouvoir supporter un peu plus tard le retour de son bourreau.
- C’est un enfant symptôme, c’est le souffre-douleur de la famille dans laquelle elle vivait. Elle n’a connu aucun autre traitement que la douleur et la souffrance depuis son enfance donc c’est une habitude pour son cerveau. Au fond d’elle, elle est persuadée que le bonheur n’est pas fait pour elle, pire qu’elle ne le mérite pas ! Peut-être que même en vivant cette relation toxique, elle s’auto punit inconsciemment de quelque chose dont elle se croit coupable.
- Comme dans le syndrome de STOCKHOLM, la personne ira même jusqu’à prendre la défense de son bourreau et lui trouver des excuses ainsi on n’a beaucoup de mal à la comprendre.
- Elle subit de la violence économique, financière. Soit elle travaille et elle doit consacrer l’ensemble de son salaire aux dépenses du foyer, soit elle ne travaille pas et se retrouve ainsi isolée chez elle, se coupant ainsi de tous les contacts sociaux qui pourraient lui être utiles. Elle n’a pas les moyens financiers pour partir et vivre seule.
Voici en résumé les raisons pour lesquelles il est très difficile de sortir d’une relation sous emprise selon votre thérapeute en relation d'aide.
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